Note d’intention – A Tire d’Elles

CV…

Note d’intention…

« A Tire d’Elles » rassemble 4 femmes.
4 femmes de générations différentes.
C’est là l’occasion de confronter ces expériences, de les enrichir l’une l’autre. Unir par la danse ces corps singuliers. Leur faire raconter leurs histoires, leurs sourires, leurs éclats aussi. Les faire réagir les uns face aux autres. Faire de la danse une parole audible mais transportée, respectant la magie de l’interprétation de chacune.
L’autre lien évident est aussi la musique, créée pour l’occasion par Siegfried. Musicien touche à tout, cinéaste de renom, photographe de génie… La voie sonore écrite sous les pieds des danseuses.
Ces 4 femmes ont toutes des parcours différents. Ce qui les unit, c’est un travail commun autour de multiples « sets d’improvisation » de danse contemporaine, notamment au studio du Regard du Cygne à Paris.
C’est donc ici la première fois entre elles qu’est chorégraphié un spectacle à partir de 4 soli qui se croisent, se regardent, s’entrechoquent et se répondent…

 

Réflexions sur le solo…

« Le solo relève de la compétition. Il fait de l’artiste un athlète placé dans les conditions les plus extrêmes de son art, c’est-à-dire sommé d’aller au plus loin (toujours plus loin) de ses possibilités, au delà de ses limites.
D’une certaine manière, le solo trahit, plus que tout spectacle vivant, ce qui, dans le regard du spectateur, pourrait subsister sur une scène des antiques jeux du cirque et relier, via les « dieux du stade », l’esclave ou le condamné en mal d’affranchissement à nos modernes performeurs. »
extrait d’un article du journal CASSANDRE, par Myriam BLOEDE

A TIRE D’ELLES, rassemblement de soli, a été travaillé en deux phases. La première fut une recherche dans la façon traditionnelle du solo, chacune dans son envie, dans sa démarche, accompagnée par le regard de l’autre – travail en profondeur de chaque personnalité.
La deuxième phase fut celle du montage de ces quatre « modules » en spectacle unique. Faire de ces quatre langages une seule ligne, en y intégrant des croisements, des duels, des duos, pour finir par un quatuor, ultime rassemblement.
Par cette démarche, l’aspect « épreuve de force » dont parle l’article ci-dessus se révèle plus doux, bien que chaque solo soit totalement assumé en tant que partie unique, presque détachable de l’ensemble, pouvant être le point de départ d’un autre spectacle en soi.

« Nous avons travaillé d’une manière toute nouvelle pour moi, chacune d’entre nous soumettant au regard des trois autres ses improvisations et sa trame personnelle. Nous avons donc été chacune danseuse et chorégraphe à la fois et, tout en gardant notre individualité, avons fait oeuvre commune rythmée par la musique de Siegfried. »
Roberte LEGER

Presse…

 » un spectacle qui sonne comme un temps fort. « 
François BLONDEL / Les informations dieppoises

« un quatuor final qui a emporté l’enthousiasme des spectateurs. »
Jérôme BURESI / L’informateur

 » un moment privilégié de danse contemporaine très apprécié par un large public de connaisseurs mais aussi de touristes venus l’applaudir. »
Marie-Laure DELORME / Paris Normandie

 » A tire d’elles c’est à la fois puissance, fluidité,  liberté, fragilité, comme à chaque âge de la vie. Le fonctionnement de la pensée  de chaque danseuse nous est dévoilé ! »
Simon COPIN / Organisateur de Criel Danse

 

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